La fête de Notre-Dame du Rosaire le 7 octobre est une invitation à la prière avec Marie, habitude qui s’est répandue dans l’Église à partir du XII ème siècle avec Saint Bernard puis avec la congrégation des Frères Prêcheurs.
Prier avec et en égrenant le chapelet. Mais il ne s’agit pas de réciter sans fin la même prière. On ne veut pas être des « rabâcheurs. » En fait on se laisse guider par l’exemple de Marie, en la suivant dans une contemplation du mystère du Christ. A travers les dizaines de chapelet, prière toute simple, nous nous confions à Marie pour mieux découvrir l’amour de Dieu.
A travers les mystères joyeux, douloureux, lumineux et glorieux, nous méditons la vie du Christ, la vie de marie et nous faisons le lien avec ce que nous vivons, avec ce que vit la famille humaine. Comme l’a écrit le pape Jean-Paul II : « La prière du Rosaire s’enracine dans le cœur même de l’Évangile. »
Le frère Gérard GUITTON, franciscain, a écrit un beau texte pour dire que Marie est la Mère que l’on prie avec confiance. Écoutons-le : « Marie ne fait pas écran entre le Christ est nous. Elle ne distribue pas les grâces venant de l’Esprit-Saint lui-même ». Le Concile Vatican II l’a rappelé nettement : « Il n’y qu’un seul Dieu, il n’y a aussi qu’un Médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus, homme lui-même qui s’est donné en rançon pour tous ».
Marie est l’icône de l’Église en prière, la mère douce et humble qui prie pour tous les pêcheurs que nous sommes, et que l’on prie avec confiance dans toute les circonstances avec les mots tout simples : « Priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de la mort ».
Si c’est nécessaire retrouvons le goût de prier le chapelet. Devant les événements et les problèmes de la société, du monde et de nos vies, on pense que l’on ne peut pas faire grand-chose. Une chose est sûre : nous pouvons prier. Là est notre force. La est notre vocation de chrétiens.
Amis de Lourdes, prions les uns pour les autres. En commune union avec Sainte Bernadette. Prier avec elle consiste à méditer sa parole écrite dans son carnet de notes intimes : « je ne vivrai pas un instant que je ne le-passe en aimant. »
Jean-Claude Peteytas, diacre