Dans son discours de clôture de l’Assemblée plénière de printemps des évêques de France le 22 mars 2024, Mgr de Moulins-Beaufort a abordé plusieurs points clés concernant les orientations et les actions de la Conférence des évêques de France. Il a commencé par souligner les notions de modestie et de responsabilité qui ont marqué les discussions. L’assemblée a intégré les modifications demandées par le Saint-Siège aux nouveaux statuts de la Conférence, soulignant l’importance de la collégialité et de la synodalité dans le fonctionnement de l’Église.
Mgr de Moulins-Beaufort a annoncé les présidents des différentes commissions et conseils, reflétant la structure réorganisée de la Conférence visant à une meilleure réactivité et efficacité dans l’accompagnement des diocèses et dans la réponse aux défis contemporains. Cette transformation s’inscrit dans un désir de renouveau, tenant compte de l’évolution du monde et de l’Église.
Le discours a également couvert la lutte contre les violences sexuelles au sein de l’Église, en mettant en avant les structures mises en place pour la reconnaissance et la réparation envers les victimes. La Conférence a réaffirmé son engagement dans le suivi et l’amélioration des mesures prises pour prévenir de tels actes et accompagner les victimes.
Concernant le ministère et la formation ecclésiastique, l’assemblée a réfléchi sur le rôle des diacres, la formation des futurs prêtres, et l’institution de ministères laïques, affirmant l’importance de reconnaître et d’instituer les charismes individuels pour le bien commun.
Par ailleurs, Mgr de Moulins-Beaufort a exprimé les préoccupations de la Conférence sur des sujets sociétaux et politiques, tels que la loi sur la fin de vie, l’enseignement catholique, et l’avenir de l’Union Européenne, appelant à un engagement chrétien réfléchi et actif dans la société.
Le président de la Conférence des Évêques de France (CEF) a souligné l’importance de la mission de l’Église dans le monde contemporain, marquée par un appel à la cohérence, à la miséricorde, et à l’action pour une société plus juste et fraternelle, sous le regard de la foi chrétienne.