C’est par ces mots, tirés de la Genèse, que débute la tribune publiée par la Conférence des évêques de France à l’occasion de la Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié. C’était aussi le titre d’un message du Conseil permanent à la veille des élections de 2007.
Ce souci de l’Autre est au cœur-même de notre vie de chrétien, car faire Église, c’est avant tout être ensemble.
Se soucier de l’Autre c’est se préoccuper du sort des Migrants, comme le Pape François nous y invite dans son message pour la paix : « Les migrants et les réfugiés : des hommes et des femmes en quête de paix ».
Se soucier de l’Autre c’est se tourner vers ceux qui souffrent, ailleurs, mais aussi autour de nous, dans un monde qui n’est pas tendre envers celles et ceux qu’il laisse sur le côté.
Se soucier de l’Autre, c’est rencontrer cette ruralité, que l’on dit aujourd’hui profonde. C’est lui donner la parole et la faire sortir du silence auquel trop de nos semblables sont contraints, souvent par pudeur.
Enfin se soucier de l’Autre, c’est aller, comme chaque année, à la rencontre de nos frères chrétiens au cours de la Semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens.
Ce sont tant d’actions dans lesquelles s’investit l’Église, aujourd’hui, et depuis longtemps, car c’est ce à quoi nous invite notre baptême, on ne peut annoncer ni partager la Bonne Nouvelle sans porter une attention soutenue à nos Frères et Sœurs.
Que cette année 2018 soit aussi celle d’une Fraternité retrouvée.
Christian Foucher, rédacteur en chef
Paru dans Eglise en Périgord – N°1 – 2018