marie

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Le Vendredi Saint

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Trahi par son disciple Judas, le Christ est arrêté. Il est accusé de semer le désordre par ses enseignements et surtout d’usurper le titre de Messie, c’est-à-dire de Fils de Dieu envoyé pour sauver les hommes. Interrogé par Ponce Pilate (gouverneur romain de la région), flagellé par les soldats, Il est condamné à être cloué sur une croix – supplice alors réservé aux criminels.

Chargé de la croix, le Christ gravit la colline du Golgotha (littéralement « Mont du crâne », autrement appelé « Calvaire ») et tombe plusieurs fois d’épuisement. Crucifié, Il expire au bout de quelques heures. Descendu de la croix par ses proches, Il est enveloppé dans un linge blanc (le « linceul ») et mis au tombeau.
Les chrétiens sont appelés au jeûne (qui consiste à se priver de nourriture suivant l’âge et les forces du fidèle), démarche de pénitence et de conversion, expression de l’attente du Christ. L’office du Vendredi Saint, appelé « célébration de la Passion du Seigneur », est centré sur la proclamation du récit de la Passion (Évangile selon saint Jean 18, 1 – 19,42). Il est proposé aux fidèles un chemin de Croix qui suit les étapes de la Passion du Christ.

source : www.eglise.catholique.fr

 

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« Donner des ailes à l’espérance”

Retrouvez ci-dessous la lettre envoyée le 10 février dernier aux évêques du monde entier par le cardinal Leonardo Sandri et par S.Exc. Mgr Cyril Vasil’, respectivement préfet et secrétaire de la Congrégation pour les Eglises orientales, à l’occasion de la collecte annuelle pour la Terre sainte. 

Excellence,

Le Vendredi Saint est le jour où le mal semble vaincre, où l’Innocent a souffert la mort sur la croix; un jour qui ne paraît pas décliner sur la Terre-Sainte qui continue à vivre un temps infini de violence. Si notre regard s’élargissait au monde entier, il ne réussirait pas à donner des ailes à l’espérance d’un futur serein.

Le cœur de l’homme, inquiet et tourmenté, réclame lumière, vie, espérance; il veut marcher avec les autres, il cherche la fraternité et veut se remettre en chemin, il a besoin de voir au-delà de la réalité qui l’entoure, une réalité plus grande et plus vraie: le renouvellement éternel d’un salut déjà donné.

La Quête du Vendredi Saint rallume en nous cette espérance sûre, ce regard profond et plus vrai sur le mal qui nous entoure, et se tourne vers la Terre Sainte, Orient de notre rédemption. Là, sont nos racines, là, est notre cœur: nous sommes débiteurs envers ceux qui de là sont partis annoncer la foi au monde; débiteurs envers ceux qui sont demeurés là, malgré les conflits qui l’ont tourmentée à témoigner la foi, à prendre soin des empreintes laissées par Jésus qui nous font toucher de la main la vérité de notre credo. Cette Terre appelle notre charité, depuis toujours et aujourd’hui avec une urgence plus prégnante, parce que toute personne qui vit et travaille là a besoin de nos prières et de notre aide concrète pour être soutenue dans son engagement à panser les blessures tout en continuant à promouvoir la justice et à œuvrer pour la paix.

En cette année jubilaire, nous sommes plus que jamais exhortés à manifester notre miséricorde et notre proximité à nos frères du Moyen-Orient. Les réfugiés, les personnes âgées, les enfants et les malades ont besoin de nous. Dans cette terre d’Orient, on est tué, on meurt, on est enlevé, on vit dans l’angoisse pour les êtres chers, on souffre quand la famille est dispersée par l’émigration et par les exodes. On expérimente la peur de l’abandon, de la solitude et de l’incompréhension: temps d’épreuves et de défis, temps du martyr. Et tout cela se répercute sur le devoir d’aider, de faire face aux urgences, de reconstruire, de trouver des espaces, de nouveaux modes et des lieux d’agrégation ainsi que d’assistance. Œuvres de miséricorde, nécessaires et urgentes qui, quotidiennement font toucher du doigt que “Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain” (Ps 126).

Le Vendredi Saint se vit accrochés à la Croix, mais soutenus par la lumière de la Résurrection. La Terre Sainte est le lieu du dialogue, habitée par des hommes qui n’arrêtent pas de songer à construire des ponts, dans laquelle vivent des communautés chrétiennes où l’évangile de la paix est proclamé. Terre de l’ “œcuménisme du sang” et en même temps, Terre d’une extraordinaire normalité.

“Nous ne pouvons pas rester indifférents: Dieu n’est pas indifférent! Dieu s’intéresse à l’humanité, Dieu ne l’abandonne pas!” (Pape François). Ceci s’exprime dans le geste de tendre la main pour offrir généreusement sa contribution et de ne pas avoir peur de continuer les pèlerinages aux Lieux-Saints de notre Salut, mais aussi de chercher à y visiter les écoles et les centres d’assistance, lieux privilégiés pour se faire proches des chrétiens locaux en écoutant leur témoignage.

La Quête pour la Terre Sainte nous renvoie à un devoir “antique” que l’histoire de ces dernières années a rendu plus urgent, mais qui nous donne la joie d’aider nos frères.

Je vous assure de la reconnaissance du Saint-Père François et de cette Congrégation pour les Eglises orientales qui accompagne nos frères d’Orient d’un soin attentif, en vous demandant de l’étendre à tous les fidèles de Votre Eglise particulière.

Veuillez croire à l’assurance de ma prière et à mes cordiales salutations.

Lettre du Cardinal Leonardo Sandri, Préfet de la Congrégation pour les Eglises Orientales à Monseigneur Philippe Mousset, en février 2015

Article publié par : l’osservatoreromano.va

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