Dans son message de bienvenue, Mgr Jean-Pierre Grallet, archevêque de Strasbourg, se réjouit de voir bientôt des jeunes européens « faire ensemble un chemin vers Dieu (…) dans la confiance ». Il invite à une confiance triple : « en Dieu qui nous aime », « les uns à l’égard des autres » et « en l’avenir qui s’ouvre devant nous ». « Votre confiance, mettez-la en Dieu » les exhorte-t-il. Les familles d’accueil qui logeront les jeunes feront elles aussi une expérience de confiance.
Une rencontre à haut risque
« Cette expérience d’unité interroge », reconnaît Frère Alois. Qui rassemble donc tous ces jeunes ? « C’est Jésus qui nous réunit » répond-il. Cela peut susciter des questions existentielles chez les participants : « Est-ce que la confiance en Dieu est possible ? », « Comment croire en Dieu dans le monde d’aujourd’hui ? » Frère Alois ne s’en cache pas : une rencontre de Taizé peut conduire « au risque de la foi ». « Que cette rencontre fasse de vous des artisans de réconciliation, des traits d’union entre les peuples » encourage Mgr Grallet.
Une préparation œcuménique et internationale
La préparation de cette nouvelle étape du « pèlerinage de confiance » aura été l’occasion d’un partenariat avec la Ville de Strasbourg, d’une collaboration avec l’archevêché de Fribourg (Allemagne), mais aussi d’une expérience œcuménique entre catholiques et protestants. Ainsi le président de l’Union des Eglises Protestantes d’Alsace-Lorraine (UEPAL), Jean-François Collange, salue un rassemblement « précieux », « porteur d’avenir et d’espérance ».