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Il était deux foi(s), un remède à l’ignorance

Demain soir, vendredi 13 ocotobre, à 20h30, au Centre de la communication, 2 cours St-Georges, à Périgueux. Interview de Steeve Grenez et Samir Arab.

Demain soir, vendredi 13 ocotobre, à 20h30, au Centre de la communication, 2 cours Saint-Georges, découvrez le spectacle « Il était deux foi(s) ». Après avoir sillonné la France entière, et, déjà, la Dordogne au printemps dernier, Steeve Gernez et Samir Arab, posent à nouveau leurs valises dans notre région. Interview.

Qui êtes-vous ?

Steeve Gernez : J’ai 42 ans, je suis originaire du Nord, je suis chanteur depuis 20 ans et comédien depuis 10 ans.

Samir Arab : Je m’appelle Samir Arab, et je précise avant que vous me le demandiez que c’est mon vrai nom, beaucoup de gens pensant que c’est un nom de scène. En même temps si j’avais dû choisir un nom de scène, j’en aurais pris un avec un potentiel commercial supérieur (rires)… J’ai 31 ans et comédien depuis maintenant 6 ans, et, comme Steeve, je suis originaire du Nord.

Parlez-nous de votre spectacle, « il était 2 foi(s) ».

S.A. : Le spectacle présente la rencontre entre deux personnages qui figurent un chrétien du dimanche, joué par Steeve, et un musulman du vendredi que j’interprète. Ils se retrouvent dans un lieu des plus étranges car ils s’aperçoivent très vite qu’une fois à l’intérieur, il ne peuvent plus en sortir, c’est un huis clos, et ils comprennent qu’ils vont devoir collaborer pour pouvoir faire évoluer cet espace et aller vers la vérité l’un de l’autre. Car c’est en allant à la rencontre de l’autre qu’ils vont aller à la rencontre d’eux-mêmes. En brisant les tabous, les clichés, les craintes, et toute la vision primaire que l’on peut avoir de l’autre.

S.G. : Chacun est un peu empli de préjugés, en particulier Arthur, le personnage que je joue.

Comment le spectacle est-il né ?

S.G. : Bien que nous soyons tous les deux du Nord, Samir et moi, nous nous sommes rencontrés à Paris, au cours Florent où nous étions dans la même classe. Nous avons vite sympathisé, et régulièrement, nous échangions sur nos cultures, la culture commune, celle du Nord, mais aussi nos cultures religieuses. C’était très naturel pour nous et sans aucun tabou. C’était avant tout par curiosité de l’autre, en ayant entendu des choses, que nous voulions vérifier, sur les fêtes religieuses, le ramadan, etc. Et puis nous nous sommes dit qu’un jour nous en ferions un spectacle. Quelques années plus tard avec les attentats de Charlie, du Bataclan…

S.A. : …Et plein d’autres attentats à travers le monde qui nous touchaient aussi, et qui ont accéléré le mouvement…

S.G. : …De là nous nous sommes dit que nous n’avions plus le droit de ne pas le faire. On entendait tellement de bêtises, à la radio, à la télé, dans la rue…

S.A. : On s’est dit qu’il fallait qu’on réagisse, en temps qu’artistes.

S.G. : Au même moment, une société de production, médiaclap, nous a encouragé à le faire, parce qu’ils avaient besoin de ce genre de spectacle pour les lycées… Nous nous sommes donc mis à écrire et 6 mois plus tard nous avons fait une première pré-proposition dans l’ouest de la France et très vite ça a fait boule de neige.

Retrouvez la suite de l’interview dans le numéro de novembre d’Église en Périgord, le bulletin du diocèse de Péigueux et Sarlat.

« Il était deux foi(s) » un spectacle tonique et plein d’humour, à ne pas manquer, vendredi 13 octobre, au Centre de la Communication, 2 cours St-Georges, à Périgueux. Libre participation aux frais.

 » Avec un bel humour, les deux acteurs font découvrir à leur public qu’il est possible de dialoguer entre les religions, et qu’il est bon d’apprendre à se connaitre. Le spectacle, suivi d’un débat avec les acteurs, permet une jolie réflexion sur la question du vivre ensemble. « 

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