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Questionnaire diocésain pour le second synode sur la famille – synthèse des réponses

[vc_row][vc_column][vc_custom_heading text= »Retrouvez ci-dessous la synthèse des réponses apportées au questionnaire diocésain en vue du second synode sur la famille » font_container= »tag:h3|text_align:center|color:%23000000″ google_fonts= »font_family:Arvo%3Aregular%2Citalic%2C700%2C700italic|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal » css= ».vc_custom_1434442895241{padding: 10px !important;background-color: #ddb982 !important;} »][vc_accordion collapsible= »yes » disable_keyboard= » » active_tab= »false »][vc_accordion_tab title= »Remarques générales »][vc_column_text]

40 Réponses

  • Equipes d’Animation Pastorale 6
  • Equipes préparation mariage 1
  • Groupes paroissiaux 11
  • Equipe diacres (Groupe des diacres et de leurs épouses) 1
  • Groupe FEDEAR (Fédération des Equipes Apostoliques de Religieuses) 1
  • Equipe lieu d’écoute 1
  • Responsables Services diocésains 1
  • Mouvements 3
  • Couples 5
  • Personnes seules 8
  • Non identifiés 2

La majorité des personnes ou des groupes a répondu aux six questions posées, exception faite de quelques personnes ou groupes qui ont travaillé une question (4), ou deux (2) ou trois (1) ou quatre (1).

Toutes les personnes qui ont répondu (individuellement ou en groupe) sont satisfaites de cette nouvelle consultation.

Un couple a trouvé le questionnaire proposé par le diocèse un peu touffu. Un groupe a jugé que le langage du questionnaire n’était pas adapté (« langue de buis ») et qu’il y avait trop de questions au sein d’une même question (d’où la difficulté à partager !). Un groupe (celui des diacres) n’a pas répondu à la deuxième question jugée peu lisible.

Un groupe (paroisse St Jean Baptiste en Nontronnais) n’a pas pris appui sur le questionnaire diocésain mais a échangé à partir du document romain (n°57-58-8-9-59-23-24-46-47). Un groupe a souligné l’intérêt du document romain et souligné qu’à la lecture des questions posées, quelques une avaient retenu leur attention.

La question n°5 sur les personnes en situation de souffrance a donné lieu à un certain nombre de remarques relatives à l’importance de l’accueil de ces personnes et, en particulier, à la possibilité pour les personnes divorcées remariées d’avoir accès aux sacrements (9 réponses au total comportent cette demande).

A noter la tension qui apparaît entre l’importance de rappeler la doctrine de l’Eglise en matière de morale familiale (au moyen en particulier de conférences et de témoignages) et la nécessité d’accueillir toutes les personnes en situation de souffrance (sans jugement).

A noter aussi que la question n°6 n’a pas donné lieu à autant de réponses que les questions précédentes, probablement par manque de temps, mais aussi par une difficulté liée à la compréhension de l’expression « pastorale familiale ».

Un groupe a souligné (mais c’est revenu à deux autres reprises) le fait que les prêtres sont surchargés et ne peuvent donc pas s’investir dans l’accompagnement des familles et notamment des personnes en situation difficile. Et qu’il en va de même des personnes bénévoles engagées dans les paroisses. D’où la suggestion de rémunérer des personnes formées à l’accueil et à l’écoute. [Equipe préparation mariage pays foyen]

Un groupe (mais cela apparaît dans trois autres réponses) a mentionné le fait que certaines propositions devaient pouvoir être faites au niveau des Ensembles pastoraux (secteurs), car il est plus facile de trouver des personnes compétentes et disponibles. En d’autres termes, sans abandonner l’importance de la proximité, il y a tout intérêt, dans le contexte actuel, à mutualiser certains moyens, pour des propositions de qualité (préparation mariage, lieux d’écoute et d’accueil).

Enfin, le climat général des réponses, malgré les difficultés soulignées, est plutôt marqué par un désir de témoigner, dans le contexte actuel, de l’Evangile comme une Bonne Nouvelle adressée à tous, en ayant à cœur de prendre en compte la situation des personnes avec bienveillance.

Les réponses tiennent vraiment compte du contexte résumé dans l’une des réponses (citation sans référence précise de Jean-Paul Kaufmann) : « Depuis un demi-siècle, on a basculé d’une société fondée sur une morale commune qui définissait les droits et les devoirs de chacun à une société fondée sur la personne à qui l’on demande d’inventer sa vie, de choisir dans les domaines : son identité, sa vérité, sa morale, son avenir. La principale valeur que l’on transmet aujourd’hui en éducation : c’est l’autonomie. » Malgré ce contexte, ou plutôt dans ce contexte, les réponses sont portées par une certaine espérance et confiance.

Thierry Niquot

[/vc_column_text][/vc_accordion_tab][vc_accordion_tab title= »Question 1 : A partir de votre expérience, de quelle manière avez-vous vécu et vivez-vous la famille comme une “école d’humanité“ ? Et, qu’est-ce qui vous semble essentiel à valoriser pour que cette “école d’humanité“ puisse répondre aux attentes actuelles ? »][vc_column_text]

  1. Foyer de joies et d’épreuves, d’affections profondes et de relations parfois blessées, la famille est vraiment une “école d’humanité“ (Cf. Gaudium et Spes n°52), dont le besoin se fait fortement ressentir. “ (R.S n°2)

A partir de votre expérience, de quelle manière avez-vous vécu et vivez-vous la famille comme une “école d’humanité“ ? Et, qu’est-ce qui vous semble essentiel à valoriser pour que cette “école d’humanité“ puisse répondre aux attentes actuelles ?

 

Constats, convictions, remarques

La famille, école où l’on apprend à se respecter les uns les autres, à s’aimer, à savoir écouter, à se faire confiance, à pardonner. [8]

La famille, une école de la différence. Ecole de la différence culturelle comme générationnelle. Lieu de solidarité.

La famille, école d’humanité dans le sens d’évolution, d’élargissement qui nous grandit. La fécondité est caractéristique de la famille.

La famille, une école d’amour partagé, d’acceptation de l’autre, de soutien physique, moral, mutuel. [4]

La famille, école d’humanité parce que chacun peut s’y montrer lui-même et ainsi grandir en confiance.

La famille, premier lieu de l’entraide et de la construction de la société. [4]

La famille, lieu d’apprentissage de la vie en communauté et de l’autonomie des personnes. Lieu aussi de la découverte que l’on n’est pas seul au monde ni le centre du monde. Lieu de découverte de la personne comme être de relations.

La fratrie expérimentée au sein de la famille permet de vivre le partage et le service comme source de bonheur.

La famille, lieu d’apprentissage de la mise en commun de la richesse de chacun de ses membres. Lieu de partage des joies et des peines de l’autre, des autres. [2]

Pour la société, la famille est peut-être plus vécue comme un refuge et le couple ressenti comme une recherche d’épanouissement à deux.

La famille, lieu de partage de vie « où les enfants font grandir leurs parents par les joies et plus encore par les malheurs ».

La famille, lieu de gestion des conflits.

Dégradation et perte des valeurs morales. La société actuelle a tout fait pour qu’il n’y en ait plus. D’où l’importance que la famille soit et devienne cette école d’humanité où l’éducation est faite, où les valeurs sont transmises.

Importance de la transmission des valeurs éducatives et religieuses. [3]

Les jeunes ne veulent pas parler de choses sérieuses en particulier avec les parents.

Choix délibéré des enfants mariés d’accueillir leurs frères et sœurs, quelle que soit la situation matrimoniale.

Nous ne nous sentons plus soutenus par l’Eglise (perçue par certains comme hypocrite) et par les prêtres marqués par une distorsion entre le discours et la réalité (exemple donné : la catéchèse n’est plus en phase avec le développement intellectuel [!!!])

 

Ce qui semble essentiel à valoriser

Pour que la famille soit une véritable école d’humanité, importance de privilégier les relations d’amour entre les personnes, adultes et enfants. [4]

Pour que la famille puisse « fonctionner » comme une école d’humanité, elle doit favoriser la relation entre ses membres et organiser « le devoir de s’asseoir » pour poser les bonnes questions et trouver les [bonnes] réponses et ainsi pouvoir dégager et connaître les besoins et les priorités pour un bon fonctionnement de la cellule familiale.

Seul un climat de confiance et de bienveillance peut favoriser un apprentissage de l’écoute et contribuer à donner sens à des choix de vie, à des règles de vie et de conduite. [3]

Capacité à porter un regard positif sur l’autre, les autres.

Développer la responsabilité de chacun dans ce qu’il vit. [3]

Développement de l’autonomie dans le cadre des valeurs communes chez l’enfant.

Prendre le temps du dialogue pour apporter un regard réfléchi sur toutes les sollicitations extérieures et contribuer à développer la liberté des personnes face à tout ce qui semble privilégier aujourd’hui l’individualisme.

Importance de former les jeunes et les fiancés à prendre du temps pour eux, du temps pour se parler, pour s’écouter, pour se pardonner, pour prier ensemble.

Famille stable avec des parents qui s’aiment dans la durée.

Accueillir les différentes générations en les respectant (ne pas vouloir être copains de ses enfants).

Rôle des grands-parents pour transmettre ce qui est important. [5]

Rendre le message à transmettre aimable. [3]

Apprendre à vivre ensemble avec nos différences, nos qualités et nos défauts, dans la recherche du bien commun et de la paix, sans faire l’économie du pardon.

Rappeler que la transmission des valeurs ne peut se déployer qu’en Christ.

La famille n’est pas parfaite mais l’Eglise a pour mission de la guider vers la sainteté, sous le regard du Christ, et avec le secours des sacrements… D’où l’importance d’encourager cette prise de conscience et de favoriser les rencontres pour que les familles puissent s’épauler et s’éclairer mutuellement.

 

 

 

Propositions

La famille, fondement de la société. La formation des parents s’avère plus que nécessaire. D’où la mise en place de groupes de réflexion de parents dans les paroisses pour mieux comprendre la diversité des situations vécues aujourd’hui par les jeunes.

Prendre le temps de se faire proche des enfants, de les écouter.

Développer l’éducation religieuse comme une école de vie, au moyen d’un vrai dialogue et d’une écoute des attentes et des questions.

Pouvoir faire avec les fiancés « leur bilan de compétences humaines » et ne pas proposer systématiquement à tous le même chemin pour parvenir à l’idéal que représente le mariage catholique, chacun étant accompagné au cours des étapes à vivre. [Ndlr : cette suggestion-proposition a bien été faite en réponse à la première question !]

Organiser des missions pour aller rencontrer les personnes chez elles et favoriser ainsi un climat de partage confiant.

[/vc_column_text][/vc_accordion_tab][vc_accordion_tab title= »Question 2 : Comment l’Eglise peut-elle contribuer concrètement à promouvoir le dialogue au sein des couples et le développement affectif des personnes (en particulier des jeunes), pour les aider à construire et à vivre des relations de don et de réciprocité créatives, solidaires et responsables ? Quelles propositions éventuelles ? »][vc_column_text]

2. “ Le danger individualiste et le risque de vivre de façon égoïste sont importants. Le défi consiste, pour l’Eglise, à aider les couples à mûrir dans la dimension émotionnelle et dans le développement affectif, grâce à la promotion du dialogue, de la vertu et de la confiance dans l’amour miséricordieux de Dieu. “ (R.S n°9)

Comment l’Eglise peut-elle contribuer concrètement à promouvoir le dialogue au sein des couples et le développement affectif des personnes (en particulier des jeunes), pour les aider à construire et à vivre des relations de don et de réciprocité créatives, solidaires et responsables ? Quelles propositions éventuelles ?

Constats, remarques, convictions

Il n’y a pas d’école de l’amour ! L’Eglise doit réinvestir toutes les étapes de la vie affective pour rappeler la beauté de l’amour humain.

L’Eglise a un devoir de parole. Mise en œuvre de formations avec des outils pédagogiques.

Le développement affectif des jeunes passe par des propositions de qualité, à inscrire dans le temps. Cela passe aussi par la formation d’éducateurs.

Un travail d’éducation qui devrait être fait très tôt dans les familles : la notion de confiance se délite. Le partage de vie est à expérimenter très tôt pour avoir la chance de le pérenniser plus tard.

Importance d’aborder ces questions avec les enfants et les jeunes notamment dans les groupes d’aumôneries.

Soutenir les familles pour que les enfants et les jeunes s’approprient très tôt ces valeurs et découvrent que ces valeurs humaines ont leur fondement dans l’Evangile : l’autre est aimable.

Encourager les jeunes à prendre du temps pour se découvrir, se connaître soi-même, se former.

Apprendre à écouter les autres, à les respecter sans les juger. Vouloir leur bonheur. Apprendre à exprimer ce que l’on pense de façon bienveillante.

L’Eglise doit amener les couples à se rencontrer, à partager, à se parler, pour qu’ils se rendent compte qu’ils ne sont pas seuls. (Besoin de personnes rémunérées pour créer et accompagner ces propositions de rencontres, car les personnes bénévoles n’en peuvent plus et les prêtres sont débordés !)

Les jeunes sont en recherche d’idéaux. D’où l’importance de modèles, d’accompagnateurs reconnus. Avons-nous des couples qui peuvent être cités en exemple ?

Réapprendre à vivre en communauté. Faire droit à la communication. [2]

Propositions

La catéchèse pourrait-elle développer ce point : apprendre à se connaître et s’accueillir soi-même, en incitant les plus jeunes à se mettre au service des autres ?

Pour se préparer au dialogue en général, la catéchèse pourrait être plus inventive : utiliser le corps comme moyen d’expression surtout à l’âge où l’échange verbal est difficile (mime, théâtre…). Un autre mode d’approche de la relation à Dieu et découverte de la Parole de Dieu par la relation à l’autre.

Soigner la préparation au mariage et l’accompagnement des couples après le mariage, ce qui suppose des forces humaines diverses et variées. D’où l’importance de le vivre en terme de territoire élargi (Ensemble pastoral). [3]

Développer des groupes de relecture de vie à destination des couples.

Favoriser des temps de solidarité concrète avec les plus démunis et les proposer comme des temps privilégiés pour la vie des couples.

Favoriser le témoignage de couples « stables » dans le cadre de la préparation au mariage et peut-être dès le catéchisme.

Création de lieux et de structures d’écoute et de dialogue. Proposer des temps d’écoute et de partage concernant le couple et la vie de famille.

Mettre la vie familiale au cœur des différentes formes de pastorale (Exemple : associer les parents au catéchisme de leurs enfants et à la messe du dimanche matin…)

Proposer des réflexions au niveau des paroisses ou au moins de chaque Ensemble pastoral pour les futurs couples, les couples mariés et pour les futurs parents (une école de parents).

Associer les adultes à la formation des jeunes par des témoignages vécus.

Formation psychologique des prêtres pour l’écoute et la compréhension de l’homme et de la femme.

Importance des formations proposées par le CLER.

Promouvoir les rencontres entre les couples qui vivent leur foi dans leur vie et les autres ; promouvoir le dialogue entre les générations.

Soutenir et promouvoir les structures déjà existantes : Le CLER Amour et famille, Teen Star pour les jeunes, les patronages, les Equipes Notre Dame, Alpha Couples, le chantier éducation des AFC…

Mouvements de scoutisme pour les jeunes et les adultes : permettent de développer le sens de l’engagement, le respect de l’autre, l’expérimentation de la vie avec les autres et la relation à Dieu).

Encourager le scoutisme.[2]

Promouvoir des mouvements d’Eglise (END, Fraternités de couples, Alpha couples…) [4]

Parcours Alpha couples, Groupe Ecoute lancé à Bergerac après une formation solide pour les « écoutants » vécue aux Coteaux del païs (Toulouse).

Proposition dépassant le cadre de la question : il serait bon qu’un couple marié dirige un conseil pontifical des familles au sein d’une future Congrégation des laïcs.

[/vc_column_text][/vc_accordion_tab][vc_accordion_tab title= »Question 3 : Comment se vit la préparation au mariage dans votre paroisse et quels en sont, d’après vous, les aspects positifs ? Quelles améliorations vous sembleraient envisageables, pour favoriser notamment un engagement de toute la communauté chrétienne et des familles en particulier dans la préparation au mariage? « ][vc_column_text]

  1. La situation sociale complexe et les défis auxquels la famille est appelée à faire face exigent de toute la communauté chrétienne davantage d’efforts pour s’engager dans la préparation au mariage des futurs époux. “ (R.S n°39)

Comment se vit la préparation au mariage dans votre paroisse et quels en sont, d’après vous, les aspects positifs ? Quelles améliorations vous sembleraient envisageables, pour favoriser notamment un engagement de toute la communauté chrétienne et des familles en particulier dans la préparation au mariage?

Constats, convictions, remarques

Aujourd’hui, revaloriser le mariage civil pour éviter un mariage religieux conventionnel.

Exigence plus importante de l’Eglise envers les futurs époux. Parler vrai jusqu’à refuser de marier des couples qui n’ont aucun désir de progresser dans la foi.

Expliquer ce qu’est un sacrement et en quoi le sacrement de mariage n’est pas un du mais un don de Dieu. [2]

Importance de redéfinir le mariage catholique pour que ce ne soit pas un idéal déconnecté de la réalité. [2]

Le sacrement du mariage ne peut être donné aujourd’hui qu’après un parcours similaire à celui du baptême (d’adultes) ou celui d’un engagement religieux avec une équipe d’accompagnement qui exerce un discernement sur le moment opportun de célébrer le mariage. Cette sorte de «noviciat » permettrait de présenter les couples à la communauté qui serait invitée à prier pour eux et à les soutenir. Des étapes pourraient être célébrées au cours des messes dominicales.

Face au mariage catholique qui est hautement exigeant, un choix s’impose : soit baisser le niveau des exigences, ou maintenir le niveau en sachant que tous les baptisés actuels ne sont pas forcément prêts à assumer cet engagement.

Rappeler l’importance des vertus, notamment de la chasteté, condition précieuse du respect de l’autre.

Nécessité de mettre en valeur la vie de foi dans le contexte de la préparation au mariage.

Rappeler que le mariage est indissoluble et que c’est un engagement à trois avec le Seigneur.

Importance d’impliquer les laïcs dans la préparation au mariage. [2]

Accentuer la préparation au mariage en impliquant non seulement des couples mais aussi des personnes célibataires qui ont peur de s’engager et des personnes divorcées.

L’absence de membres de la communauté lors de la célébration du mariage est perçue comme une anomalie. C’est une fête de famille mais une fête qui concerne la grande famille des chrétiens.

La préparation au mariage est souvent la première rencontre des couples avec l’Eglise ; la formation chrétienne n’étant au mieux qu’un souvenir ancien.

Les situations sont tellement diverses que la préparation au mariage justifie des propositions diverses et adaptées sur le modèle d’un chemin catéchuménal.

Des rencontres à plusieurs couples dans le cadre de la préparation restent pertinentes pour faire prendre la dimension ecclésiale de l’engagement.

La préparation au mariage peut être dissociée de la perspective du sacrement du mariage.

Des invitations à des temps d’Eglise peuvent participer positivement de la préparation au mariage.

Nous ne savons pas pour la plupart d’entre nous comment se vit la préparation au mariage dans notre paroisse.

Nécessité d’avoir des équipes formées et accompagnées dont les membres eux-mêmes ont fait un travail de réflexion sur ce qu’est un sacrement, celui du mariage en particulier.

S’ouvrir à d’autres : avoir des temps d’échanges sur des expériences vécues sur le diocèse et ailleurs.

En beaucoup d’endroits, la majorité des couples qui choisissent de se marier vivent et travaillent hors paroisse, ce qui ne favorise pas toujours les rencontres, d’autant plus que dans ces cas, la plupart vivent leur préparation là où ils habitent.

Quand la préparation au mariage intègre la rencontre de couples déjà mariés pour un temps de réflexion, d’échanges, il semble que l’Ensemble pastoral soit le bon niveau, car ce type de propositions n’est pas toujours possible dans chaque paroisse.

Si la communauté chrétienne ne se vit que le dimanche, ça risque d’être compliqué de favoriser une prise en compte des futurs mariés sauf à les obliger à venir à la messe ! Cette remarque souligne l’importance d’un apprentissage de la vie en Eglise qui requiert parfois du temps !

Propositions

Inviter les futurs époux à la messe dominicale une fois par mois avec rencontre des membres de l’assemblée dominicale.

Inviter les futurs époux à se présenter à la communauté lors de la messe dominicale qui précède ou suit la cérémonie de leur mariage. [3]

Amener les futurs mariés à rencontrer la communauté paroissiale en intégrant systématiquement la célébration eucharistique aux rencontres de préparation.

Proposition d’une « messe des fiancés » ou messe de la St Valentin à laquelle sont invitées tous les couples de la paroisse et ceux dont le mariage a été célébré les années précédentes (sans oublier les personnes veuves et divorcées !).

Etablir une liste de couples chrétiens de la paroisse, prêts à inviter chez eux à diner les futurs époux pour les accueillir et partager leurs expériences de vie.

Définir une pastorale commune à toutes les paroisses du diocèse pour éviter le zapping » de certains à la recherche du « moins disant ».

Développer la formation des prêtres sur le sujet.

Développer la catéchèse sur les fondements de la foi, ce qui implique une préparation au mariage plus longue.

Instituer le parrainage d’un couple de futurs mariés avec un couple engagé dans la communauté paroissiale.

Présenter les couples qui se préparent au mariage ou au moins les nommer pour que la communauté les accompagne au moins dans la prière. [2]

Diversifier les propositions faites aux couples pour leur donner la possibilité de trouver ce qui leur convient.

Conseiller une semaine de retraite dans le cadre de la préparation au mariage, en tenant compte du chemin déjà parcouru.

Proposer des rencontres pour des jeunes couples avec un repas sous forme de buffet pour faciliter les échanges.

Organiser une soirée avec des fiancés et quelques couples mariés de la paroisse pour créer des liens, témoigner, partager un moment convivial.

Proposition d’un enseignement de l’Eglise sur la théologie du corps et sur les moyens de régulation des naissances recommandés par l’Eglise.

Proposition d’un parcours plus long avec des formations régulières sur l’amour conjugal.

Proposition d’une formation sur le dialogue en couple et pourquoi pas revaloriser ou valoriser la période de fiançailles pour favoriser un discernement en vue du mariage. [/vc_column_text][/vc_accordion_tab][vc_accordion_tab title= »Question 4 : Cet accompagnement pastoral (après la célébration du sacrement) est-il proposé sur votre paroisse ? Si oui, comment se vit-il ? Si non, quelles propositions pourraient être faites ? Plus largement, comment permettre et favoriser un meilleur soutien des couples tout au long de leur vie conjugale ? »][vc_column_text]

  1. Les premières années de mariage sont une période vitale et délicate durant laquelle les couples acquièrent davantage conscience des défis et de la signification du mariage. D’où l’exigence d’un accompagnement pastoral qui se poursuive après la célébration du sacrement (Cf. Familiaris Consortio, IIIè partie). “ (R.S n°40)

Cet accompagnement pastoral (après la célébration du sacrement) est-il proposé sur votre paroisse ? Si oui, comment se vit-il ? Si non, quelles propositions pourraient être faites ?

Plus largement, comment permettre et favoriser un meilleur soutien des couples tout au long de leur vie conjugale ?

Constats, convictions, remarques

L’après-sacrement nous semble rarement proposé, même si nous avons noté la mise en place de repas à l’attention des couples (convivialité, réflexion, partage), à l’occasion de la St Valentin. [2]

L’accompagnement pastoral après le mariage peut également se faire au moyen de l’utilisation des outils existants (Cellules d’évangélisation, groupes Alpha…)

Développer la formation de conseillers conjugaux et informer les jeunes couples de leur existence et de leur disponibilité.

La question reste ouverte quant au sens des initiatives prises à l’attention des nouveaux mariés : maintien d’un lien ? Chemin de rencontre avec le Christ ? Accompagnement spirituel ?

L’objectif pastoral reste de soutenir et valoriser la vie de famille pour ce qu’elle apporte à la société comme à l’Eglise, de favoriser les rencontres intergénérationnelles.

Ne jamais laisser croire que le bonheur conjugal est un acquis. C’est un bonheur à entretenir, à enrichir, à soigner.

Importance de connaître les attentes et les besoins et d’essayer d’y répondre.

Faire prendre conscience aux jeunes couples que leur amour est appelé à grandir et à mûrir et qu’ils auront besoin d’aide pour y parvenir.

Les encourager à s’entourer d’amis qui auront la même préoccupation de réussir leur vie de couple.

Favoriser des équipes de foyers qui partageront vie amicale, entraide et foi.

La rencontre entre couples mariés de longue date et couples récemment mariés est nécessaire pour manifester l’importance de l’engagement. [3]

Ne pas oublier les mouvements qui ont pour vocation et mission d’accompagner les couples dans leur vie sacramentelle.

Nécessité de lieux d’écoute et de partage.

Dans de nombreux couples, l’un des deux n’est pas baptisé : il est important de prendre cela en compte, d’entendre les difficultés éventuelles et de pouvoir proposer un accompagnement adapté.

Il faudrait parler davantage (peut-être dans les homélies ou dans les groupes et mouvements) de la vie spirituelle conjugale et familiale comme « Eglise domestique »… Mais très peu de jeunes couples participent à la vie ecclésiale.

Après les rencontres obligatoires pour la préparation au mariage, nous avons essayé de proposer des rencontres à l’attention des nouveaux couples, au moyen d’animations… Mais personne n’est jamais venu. A la fin des sessions, les couples remplissent un questionnaire où ils donnent leur avis : aucun ne coche la case « Voulez-vous continuer ou approfondir ? »

Si la préparation au mariage a été suffisamment longue et vécue avec un accompagnement des membres de la communauté paroissiale, le soutien tout au long de la vie conjugale se fera plus naturellement.

L’idéal serait d’avoir donné aux futurs couples le sens de l’importance d’un accompagnement, lors de la préparation au mariage, pour qu’ils aient par eux-mêmes le désir de poursuivre ce chemin en choisissant l’une des propositions qui leur semble la plus adaptée à leur attente.

Il est absolument essentiel de revoir la vision sur la sexualité portée par l’Eglise. Importance d’un regard bienveillant, exigeant mais sans aucun jugement. Développer une éducation à la sexualité qui mette l’accent sur la beauté, la grandeur de la rencontre de l’homme et de la femme dans l’acte sexuel. Sortir de la dualité « permis-défendu ».

Mettre en valeur le temps des fiançailles qui ne préjugent pas du mariage (Exemple de Joseph qui a pris Marie chez lui alors qu’ils n’étaient que « fiancés »).

Propositions

Remise systématique d’un dossier aux nouveaux mariés avec des titres de livres sur la vie de couple et des listes de groupes ou de mouvements qui accompagnent les couples (CLER, CANA, END [Equipes Notre Dame], conseillers conjugaux chrétiens…)

Soutien des couples en développant des lieux d’écoute chrétiens dans les paroisses. [3]

Mieux faire connaître toutes les structures d’écoute, d’aide et de soutien disponibles au sein du diocèse.

Redonner au témoin de mariage sa vraie place, peut-être en proposant un couple référent aux futurs mariés, un couple ayant au moins 15 ans de vie commune et qui aurait dès lors un rôle de « parrainage » des nouveaux mariés.

Il faut que les jeunes couples puissent bénéficier de l’accompagnement de témoins dans la durée.

Mise en place de « cellules d’accompagnement » [Ndlr : sur le modèle des cellules d’évangélisation, je suppose ?] au niveau des Ensembles pastoraux pour mutualiser les forces vives.

Constitution d’équipes de fraternité ou d’équipes de visiteurs [ ?] à l’attention des couples et des familles. Créer ainsi des lieux d’écoute et de partage.

Proposer des rencontres sur le modèle de celles proposées aux nouveaux prêtres : Prêtres 1ères années de ministère / Couples 1ères années de mariage.

Favoriser le partage d’expériences des couples chrétiens mariés. [2]

Organiser des rencontres entre couples (diversement situés) avec des rencontres à thème et des intervenants ayant autorité (médecins, psychologues, conseillers conjugaux…)

Inviter les couples à participer à des retraites et des journées de prière.

Il peut être intéressant de développer dans les paroisses la fraternité par des évènements communautaires : repas paroissial, repas ou soirée de couples ou de familles…

Etablir une liste de professionnels qui peuvent aider au développement humain.

[/vc_column_text][/vc_accordion_tab][vc_accordion_tab title= »Question 5 : Comment, au sein de nos communautés chrétiennes, mieux accueillir, écouter et accompagner les couples et les personnes vivant des situations difficiles ou douloureuses ? Quelles propositions éventuelles ? »][vc_column_text]

  1. Confirmant avec force la fidélité à l’Evangile de la famille et reconnaissant que la séparation et le divorce sont toujours des blessures qui provoquent des souffrances pour les époux qui les vivent comme pour les enfants, les Pères synodaux ont ressenti l’urgence d’itinéraires pastoraux nouveaux, qui partent de la situation effective des fragilités familiales, en sachant que souvent elles sont davantage “subies“ dans la souffrance que choisies en pleine liberté. “ (R.S n°45)

Comment, au sein de nos communautés chrétiennes, mieux accueillir, écouter et accompagner les couples et les personnes vivant des situations difficiles ou douloureuses ? Quelles propositions éventuelles ?

Constats, convictions, remarques

La société de consommation dans laquelle nous vivons provoque dans les nouvelles générations des situations de profondes blessures.

Les situations difficiles ne requièrent pas de l’Eglise un rôle d’assistance sociale mais une communication sans « pointage du doigt ».

Rappeler aux fidèles la vocation de tous à la sainteté à travers des chemins parfois difficiles et tortueux.

Rester attentif aux situations difficiles en généralisant « l’alerte fraternelle » discrète pour soutenir les personnes en situation difficile (soutien moral et matériel si besoin)… Créer des chaînes de solidarité.

Importance de la bienveillance et de l’écoute. La confiance est l’un des aspects essentiels du bonheur.

Apprendre à écouter humblement. Ne pas mettre à part. Arrêtons de coller des étiquettes ! Toutes les souffrances méritent d’être prises en compte, accompagnées.

Une écoute amicale et bienveillante, si elle est indispensable, n’est pas suffisante. Il serait nécessaire de former des conseillers conjugaux et familiaux, des professionnels de l’écoute pour aider les personnes en difficulté.

L’accueil, l’écoute, l’aide apportée aux personnes vivant des situations difficiles, tout cela n’est possible qu’à partir de la connaissance de ces situations et d’une demande d’aide.

Si l’on favorise le témoignage des couples « qui durent », attention à ne pas laisser croire que l’engagement pris pour toute la vie se vit sans difficultés et qu’il ne serait donc accessible qu’à une minorité de personnes considérées comme exemplaires !

Les couples en situation difficile sont de plus en plus nombreux. Ces situations sont souvent subies, avec leurs lots de blessures et de souffrances. Porter le souci au sein de nos communautés chrétiennes d’une attention privilégiée à ces personnes, notamment en mettant en œuvre un véritable accueil.

Former au séminaire les futurs prêtres à la prise en charge des situations difficiles, en fidélité à la doctrine de l’Eglise.

Une remarque concernant l’attention aux personnes célibataires, et plus précisément celles qui n’ont pas choisi cet état de vie… Cette remarque va jusqu’à suggérer de favoriser au sein des communautés chrétiennes des temps de rencontre entre personnes célibataires pour contribuer à briser l’isolement de certaines d’entre elles.

Importance des liens à créer pour accompagner les personnes en situation de souffrance.

Les épreuves de la vie de famille éloignent de la vie communautaire, sans que les causes puissent être identifiées de façon univoque, mais en sachant qu’elles reposent souvent sur un malentendu.

Importance d’écouter, d’épauler, sans juger, les personnes en situation de séparation et de divorce.

Accueillir les personnes en situation difficile avec plus de tolérance et de charité.

Pourquoi rejeter les prêtres mariés ? Des femmes compétentes sont mises à l’écart. Accueillir les couples divorcés, remariés, blessés de la vie. Ne pas mélanger la foi profonde et l’aspect extérieur (divorce, homosexualité…) [Ndlr : expression utilisée]

Avant de penser aux situations difficiles, soignons l’accueil dans toutes nos rencontres. Se mettre en capacité d’accueillir ainsi les personnes en situation difficile. [La remarque exprimée va jusqu’à suggérer de réintroduire le ministère de portier, pour que dans nos communautés, quelques personnes formées à l’écoute portent le souci au nom de tous de l’accueil.]

Témoignage : « je subis des violences conjugales depuis 6 ans. Ce qui m’a aidé et m’aide énormément dans les pires moments, c’est un couple de chrétiens qui m’a ouvert la porte de leur maison, m’a écoutée, soutenue, encouragée. Cela apaise et réconforte. »

Propositions

Créer des lieux d’écoute, en sachant que cela n’est possible qu’à la mesure d’une formation des personnes à l’écoute. Il paraît difficile de créer de tels lieux dans chaque paroisse. Reste à savoir à quel niveau cela est réalisable : Ensemble pastoral, diocèse. Dans tous les cas, la création de tels lieux nécessiterait un investissement en termes de communication pour les faire connaître.

Création de lieux d’écoute et mise en place d’équipes pour accueillir les couples vivant des situations difficiles. Ces équipes auraient à leur disposition des listes de personnes ou d’associations plus à même d’accompagner telle ou telle situation.

Proposer des lieux de relecture.

Création d’un service d’écoute téléphonique pour écouter les personnes en situation difficile.

Mise en place d’itinéraires pastoraux nouveaux pour accompagner la reconstruction des personnes en situation de souffrance.

Prise de position claire et publique du clergé pour inciter les personnes à cheminer vers moins de rigueur et de jugement.

Organiser des rencontres conviviales où des couples en difficulté accompagnés de paroissiens pourraient se retrouver.

Inventer des modalités de rassemblement communautaire autres que les célébrations ritualisées (le rite pouvant être un élément qui « éloigne »).

Proposer des célébrations non eucharistiques qui permettraient à tous d’être sur un pied d’égalité.

Stimuler l’expression dans la prière, notamment lors des célébrations eucharistiques, de ces situations qui touchent les personnes au sein même des communautés chrétiennes. [2]

Notre proposition : que les personnes divorcées remariées puissent avoir accès aux sacrements, en particulier celui de l’Eucharistie. [8]

La proposition exprimée ci-dessus est justifiée à deux reprises comme une marque concrète de l’accueil des personnes divorcées remariées au sein des communautés chrétiennes, alors même que la situation actuelle les tient plus ou moins à distance, malgré tous les efforts accomplis pour les accueillir.

Une proposition concernant le mariage des prêtres : l’Eglise pourrait ordonner au ministère de prêtre des hommes mariés. Ce serait alors un exemple pour les jeunes mariés… [Ndlr : je suppose que l’aspect exemplaire est à situer au niveau de la vie de couple et de famille.]

[/vc_column_text][/vc_accordion_tab][vc_accordion_tab title= »Question 6 : Qu’est-ce qui vous semble important à développer pour que la pastorale familiale diocésaine puisse permettre à l’Eglise de jouer un rôle précieux de soutien aux familles, tout en prenant en compte les situations difficiles et douloureuses ? Quelles propositions éventuelles ? »][vc_column_text]

  1. L’Eglise joue un rôle précieux de soutien aux familles, en partant de l’initiation chrétienne, à travers des communautés accueillantes. “ (R.S n°61)

Qu’est-ce qui vous semble important à développer pour que la pastorale familiale diocésaine puisse permettre à l’Eglise de jouer un rôle précieux de soutien aux familles, tout en prenant en compte les situations difficiles et douloureuses ? Quelles propositions éventuelles ?

 

Constats, convictions, remarques

La question est recevable si l’on parle de toutes les familles, de tous les couples, des célibataires, des personnes veuves.

La pastorale familiale ne peut se développer qu’à partir de situations concrètes au service des familles telles qu’elles sont, sans chercher à les faire entrer dans « cadre doctrinal ».

Elle doit s’appuyer sur les communautés paroissiales, premiers lieux de l’attention pastorale en proximité.

Elle ne peut pas faire l’économie d’un effort de discernement, au-delà du seul repérage social, des difficultés des familles (relationnelles, affectives, spirituelles).

Elle doit stimuler et accompagner toute initiative qui favorise les rencontres (référence aux expériences de « Café-accueil » du Secours Catholique).

Elle doit promouvoir la création d’un Service Evangélique des Familles (sur le modèle du Service Evangélique des Malades).

Soutenir les parents en accompagnant les jeunes, en leur donnant l’occasion de prendre des responsabilités à la lumière de l’Evangile.

Favoriser l’accueil, à tous les niveaux, dans nos communautés chrétiennes.

L’Eglise doit accueillir et écouter les familles et leurs enfants.

Nous ne sommes pas des psychologues ! Nous sommes des personnes appelées à la sainteté (tout un programme !). Nous sommes appelés à aimer notre prochain comme Dieu nous aime. Une formation à l’écoute et à la communication bienveillante de toute personne qui le souhaite, à commencer par les personnes en situation de responsabilité, serait déjà un pas.

Ne pas craindre d’aller aux périphéries, tout en promouvant le modèle traditionnel de la famille. Les périphéries, c’est-à-dire les personnes divorcées, les familles recomposées, monoparentales, les personnes homosexuelles… On ne peut pas abandonner toutes ces personnes aimées de Dieu. Là aussi des itinéraires pastoraux nouveaux devraient pouvoir être mis en place avec le soutien des communautés paroissiales.

Si la pastorale familiale propose des outils pour accompagner, soutenir les familles, il serait important que cette proposition se double d’un accompagnement des personnes qui, au plan local, vont être amenées à déployer ces outils.

Il est important que la pastorale familiale développe des propositions pour les personnes qui se sentent blessées et parfois rejetées par l’Eglise. Conférences, témoignages, temps de convivialité, de partage, d’enseignement, de prière…

Propositions

Ne pas oublier le rôle que peut avoir une documentation bien faite qui pourrait être donnée avec le livret de famille chrétienne ou lors de la préparation au mariage. Peut-être créer une page sur le site diocésain plus spécialement consacrée à la vie de couple et de famille.

Faire l’inventaire de ce qui existe pour les couples et les familles.

Créer quelques lieux d’écoute et d’accueil dans lesquels seraient investies des personnes qualifiées et donc formées.

Associer à la pastorale familiale diocésaine tous les mouvements chrétiens agissant au profit de la famille (AFC, CLER, Alpha couples, Equipes Notre Dame, Amour et Vérité, Prière des mères…)

S’appuyer sur des communautés monastiques.

Généraliser les messes avec les familles et les journées paroissiales des familles.

Organiser des messes de l’Alliance suivies d’un temps de convivialité (à l’attention de tous les couples et de toutes les familles).

Organiser au plan diocésain des cycles de conférences sur des questions sociétales touchant les familles, les réalités éducatives, les questions relatives à la vie en couple, en faisant appel à des intervenants qualifiés. [3]

Mettre en place des formations à l’accueil des familles, et particulièrement des familles en situation de souffrance.

Organiser une fête diocésaine des familles tous les 2 ou 3 ans.

Proposer une journée de pastorale familiale pour permettre à toutes les familles de se retrouver.

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