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20000 jeunes attendus à Strasbourg pour le rassemblement de Taizé

20.000 jeunes de toute l’Europe sont attendus pour la 36e Rencontre européenne de Taizé, du 28 décembre 2013 au 1er janvier 2014. Le temps de prière et de fête animé par la communauté œcuménique aura lieu à Strasbourg, ville symbole de la réconciliation franco-allemande et poumon de la construction européenne.
« Le Rhin n’est plus une frontière mais, comme au Moyen Age, un axe de communication ». En effet, ce sont 200 paroisses des deux côtés du fleuve, en France et en Allemagne, qui sont mobilisées pour accueillir 30.000 jeunes. Parmi eux, 4500 Polonais, 2600 Ukrainiens, 1400 Italiens, 1200 Croates, 1000 Biélorusses…

Dans son message de bienvenue, Mgr Jean-Pierre Grallet, archevêque de Strasbourg, se réjouit de voir bientôt des jeunes européens « faire ensemble un chemin vers Dieu (…) dans la confiance ». Il invite à une confiance triple : « en Dieu qui nous aime », « les uns à l’égard des autres » et « en l’avenir qui s’ouvre devant nous ». « Votre confiance, mettez-la en Dieu » les exhorte-t-il. Les familles d’accueil qui logeront les jeunes feront elles aussi une expérience de confiance.

Une rencontre à haut risque

Pour Frère Alois, Prieur de la Communauté de Taizé, « les jeunes ont besoin d’une expérience de communion et d’amitié ». Il leur confiera 4 propositions pour « chercher la communion visible de tous ceux qui aiment le Christ ». Comme à Taizé, on l’on vit l’écoute et la joie de communion « qui ouvre les cœurs », le programme des jeunes alternera temps de prière, célébrations et carrefours pour des échanges en petits groupes. Les journées à Strasbourg seront aussi marquées par des rencontres par pays d’origine. Le réveillon du 31 décembre sera fêté dans les paroisses et les lieux d’accueil avec une prière pour la paix et une « fête des peuples ».

« Cette expérience d’unité interroge », reconnaît Frère Alois. Qui rassemble donc tous ces jeunes ? « C’est Jésus qui nous réunit » répond-il. Cela peut susciter des questions existentielles chez les participants : « Est-ce que la confiance en Dieu est possible ? », « Comment croire en Dieu dans le monde d’aujourd’hui ? » Frère Alois ne s’en cache pas : une rencontre de Taizé peut conduire « au risque de la foi ». « Que cette rencontre fasse de vous des artisans de réconciliation, des traits d’union entre les peuples » encourage Mgr Grallet.

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Une préparation œcuménique et internationale

La préparation de cette nouvelle étape du « pèlerinage de confiance » aura été l’occasion d’un partenariat avec la Ville de Strasbourg, d’une collaboration avec l’archevêché de Fribourg (Allemagne), mais aussi d’une expérience œcuménique entre catholiques et protestants. Ainsi le président de l’Union des Eglises Protestantes d’Alsace-Lorraine (UEPAL), Jean-François Collange, salue un rassemblement « précieux », « porteur d’avenir et d’espérance ».[/note]

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